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Laos

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Le Nord

North

En février, lorsque le corona commençait à faire du bruit, nous occupions tranquillement nos journées dans une ferme vegan dans le nord de la Thaïlande. Puis, après pratiquement un mois au Laos, alors que le père de Mel était passé entre les mailles du filet (il n'avait eu aucun de ses vols annulés pour nous rejoindre 10 jours et avait pu rejoindre tranquillement la France sans aucune quarantaine), les cas ont commencé à éclater en Europe et en Asie et nous avons compris que ça allait être plus sérieux que ce que l'on imaginait. 

In February, when the corona started to make noise, we quietly occupied our days in a vegan farm in northern Thailand. Then, after almost a month in Laos, when Mel's father had fallen through the cracks (he had not had any of his flights cancelled to join us for 10 days and had been able to quietly reach France without any quarantine), cases started to break out in Europe and Asia and we understood that it was going to be more serious than we imagined.

Profitant d'abord d'une allégresse alors que l'Europe entière était confinée et que nous pouvions visiter le pays tranquillement, nous avons ensuite commencé à avoir très peur de cette insouciance. En effet, le Laos ne semblait s'inquiéter en rien du virus, les gens continuaient à se rassembler en grand nombre pour faire la fête et surtout les hôpitaux quasi-inexistants n'étaient pas du tout prêts pour un pic d'épidémie (2 appareils respiratoires pour tout le pays !). (Nous avons appris plus tard qu'un motard s'étant blessé grièvement au crâne dans le sud du pays avait vu son transfert médical vers un vrai hôpital de Thaïlande refusé et était mort de ses blessures au Laos... C'est pour dire le peu de ressources médicales présentes) 

Enjoying cheerfulness when the whole of Europe was locked down and that we were able to visit the country peacefully, we then began to be very afraid of this recklessness. Indeed, Laos didn't seem to worry at all about the virus, people continued to gather in large numbers to party and especially the almost non-existent hospitals were not at all ready for a peak of the epidemic (2 respiratory apparatuses for the whole country!). (We later learned that a biker who had suffered a serious head injury in the south of the country had been refused medical transfer to a real hospital in Thailand and had died of his injuries in Laos...). That's to say how few medical resources are present) 

Notre premier réflexe a donc été de trouver un spot en pleine nature pour aller s'y auto-confiner. Nous étions alors plutôt dans le nord du pays, à Vang Vieng où après reflexion il aurait été bien plus agréable de s'y confiner! Mais à ce moment là il nous semblait plus judicieux d'aller près de la capitale en cas d'extrême urgence et de rapatriement. Nous avons donc pris contact avec Marco & Anja, un couple de suisses allemands que nous avions déjà essayé de rencontrer en Thaïlande et avons établi ensemble un camp "Corona Camp #1" au bord d'une rivière au Sud de la capitale. 

So our first reflex was to find a spot in the middle of nature to self-quarantine there. We were then rather in the north of the country, in Vang Vieng where after consideration it would have been much more pleasant to confine ourselves there! But at that time it seemed to us more judicious to go near the capital in case of extreme emergency and repatriation flight. So we got in touch with Marco & Anja, a Swiss German couple we had already tried to meet in Thailand and we set up together a camp "Corona Camp #1" on the bank of a river in the South of the capital. 

Nous y ont rejoint Seb et Steph, des belges voyageant avec leurs 4 enfants... à bord d'un tuk-tuk ! Mais après quelques jours, ils ont préféré prendre un vol de rapatriement. Au bout d'une semaine, nous avons entendu des rumeurs de fermeture de route et avons eu peur de rester reculés de toute source de provisions et proche de l'eau pendant la mousson. Nous avons donc rejoint Jean-Claude et Sarah au "Corona Camp #2" le 27 mars ... 

We joined Seb and Steph, Belgians travelling with their 4 children... aboard a tuk-tuk ! But after a few days, they preferred to take a repatriation flight. After a week, we heard rumours of road closures and were afraid to stay away from any source of provisions and close to the water during the rainy season. So we joined Jean-Claude and Sarah at "Corona Camp #2" on March 27th ...